Légumes oubliés. les connaissez-vous ?

Certains d’entre vous nous ont croisés il y a très longtemps, d’autres nous redécouvrent ces dernières années. Nous sommes les légumes oubliés…

Ce serait difficile de citer chacun d’entre nous, mais voici les plus connus qui poussent dans vos potagers ou se vendent sur les marchés, dans les magasins de fruits et légumes de la région ou s’échangent dans les « trocs de plantes » de vos villages :

  • le panais, qui n’a jamais été oublié des Britanniques et se consomme sauté, en morceaux dans votre pot au feu ou encore ajouté à une soupe de légumes. Il a un petit goût sucré, pousse l’hiver et est parfois un peu farineux en fin de saison ;

  • l’arroche qui se cultive l’été : on en sème une fois et elle réapparaît partout dans le potager. Les feuilles se mangent en salade ou bien cuites, voire mélangées à des épinards ;

  • toutes sortes de courges : le potimarron au goût de châtaigne et que l’on n’a pas besoin d’éplucher pour en faire des purées, soupes, gratins ; la courge Butternut, elle, est aussi présente chez nos voisins d’outre-manche. C’est un régal en soupe avec une poignée de riz et une pincée de curcuma et, mûre à l’automne, elle se garde à température ambiante tout l’hiver ;

  • les crosnes récoltés à partir de novembre, à la saveur très fine et dont le nettoyage nécessite un peu d’huile de coude ;

  • les tomates, bien sûr, dont vous avez sûrement remarqué la diversité des variétés remises à l’honneur ces dernières années : rose de Berne (spécial climat frais), Brandywine au feuillage pomme de terre, Noire de Crimée si sucrée, Green Zebra, jaune et verte, à la saveur douce et les gigantesques tomates ananas…. Impossible de toutes les citer et si le mildiou ne s’en mêle pas, un délice dans nos potagers l’été ;

  • les carottes blanches de Küttingen, jaunes du Doubs, longues rouges sang, violettes, un régal dans l’assiette et pour les yeux une fois cuisinées ;

  • les topinambours, longtemps associés aux temps de disette, magnifiques avec leurs fleurs jaunes mais envahissants, il faut bien le dire…

     

    Il y en aurait bien d’autres à citer. N’hésitez pas à nous remettre à l’honneur : la rédactrice de cet article a adopté ceux qui sont cités, au grand bonheur des invités à sa table…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *