Editorial de juin 2017 : Et si on parlait d’agriculture ?

Comme le titre le laisse entendre, nous allons parler d’agriculture. La raison en est toute simple, nous avons choisi ce thème pour notre numéro de juin. Pour le « En parlant avec… », nous sommes allés à la rencontre du responsable du site d’Hardricourt de la Société coopérative agricole Sevépi. Une de ses principales activités est la collecte des céréales d’une centaine d’agriculteurs locaux. A la veille de cette période estivale propice à la découverte de la campagne et de ses étendues de cultures, nous avons retenu ce thème en particulier pour nous faire prendre conscience, si besoin en était, de la chance que nous avons d’être aussi proches de la nature et des activités agricoles indispensables à notre bien-être.

D’autre part, en cette période où certains agriculteurs souffrent énormément de la conjoncture économique, il nous semble que,  modestement, c’est une manière de leur rendre hommage pour leur courage et leur détermination à poursuivre leur activité, même si malheureusement certains d’entre eux sont obligés de « jeter l’éponge ».

Enfin, de plus en plus d’initiatives sont prises localement pour mettre en place des circuits courts entre les producteurs et les consommateurs, que ce soit en culture raisonnée  ou en bio.  Cela procède du bon sens si l’on veut diminuer les transports et leurs conséquences sur l’environnement. Par ailleurs, la diversité de cultures qu’elle soit céréalière, maraîchère ou fruitière, au nord des Yvelines et au sud du Val d’Oise, est telle que nous pouvons en apprécier toutes les facettes.

Comme nous l’avons évoqué dans nos précédents numéros, le pape François nous appelle à participer à la protection de notre « maison commune » qu’est notre planète et à contribuer à la survie de toutes les espèces qu’elles soient végétale, animale ou humaine. Nous sommes appelés, au-delà des choix politiques, des lois sociétales et des orientations économiques, à réfléchir à notre rôle personnel dans la protection de la vie sous toutes ses formes et sur notre façon de consommer. A nous de prendre conscience du pouvoir qui est entre nos mains pour protéger toutes formes de vie et la nature qui les fait vivre et faire disparaître les mauvaises pratiques dans ces domaines.  Ainsi, nous veillerons sur notre planète, ses habitants, en particulier sur notre santé et nous soutiendrons  ceux qui contribuent à nous la préserver.

Yves Maretheu Rédacteur en chef