Et si on parlait de solidarité …

C’est un mot que l’on apprécie car il fait penser à l’aide mutuelle entre les hommes. Il évoque pour beaucoup des liens entre les hommes qui répondent les uns des autres pour un but commun dont chacun est responsable et bénéficiaire. Il évoque aussi un sentiment profond qui pousse les hommes à être pénétrés de la souffrance de leurs frères proches ou lointains. Cela se traduit au-delà d’une compassion par la volonté d’agir pour le bien de tous.

Le premier aspect est à la base de la mutualité (ensemble des sociétés mutualistes), sociétés qui avant 1945 s’appelaient sociétés de secours mutuel. Ce sont les mutuelles qui fonctionnent surtout pour des buts sociaux (prévoyance, assurance, protections diverses) grâce aux cotisations de leurs adhérents. Ceux-ci, aujourd’hui, sont-ils tous dans l’esprit « mutuel » ou attirés par un tarif ? Plus sombre encore, des hommes peuvent laisser faire ou projeter ensemble des actions condamnables.

Alors revenons vite à ce besoin d’agir d’hommes désintéressés face aux souffrances de leurs frères. Certains agissent isolément, d’autres se regroupent en associations qui œuvrent surtout grâce aux dons et au bénévolat. Leur but, c’est le combat avec ceux en difficulté contre tous les aspects de souffrance : santé, famine, vie précaire, menaces et atteintes physiques, exclusion etc. Elles sont d’implantation locale ou mondiale et représentent une vraie solidarité avec donateurs, exécutants d’actions et toutes les personnes secourues.

Une association peut être issue d’une religion dont l’orientation fondamentale est ceux qui souffrent ; c’est le cas du Secours Catholique. En regardant un instant l’histoire du peuple de Dieu, intuitivement nous voyons la solidarité qui implique les relations entre humains, règles communes et services mutuels face aux épreuves.

La solidarité a donc toujours existé et continue partout et à tous niveaux. Mais il faut qu’elle imprègne encore plus de responsables locaux ou mondiaux pour lutter contre les causes des souffrances. Ainsi irons-nous encore mieux vers un monde plus juste pour l’homme. Mais tout est fondé sur un autre mot tellement important : aimer.