Et si on se mobilisait ?

La rentrée est faite et chacun a dû faire face à ses obligations familiales, professionnelles et pour certains d’entre nous, associatives. Lorsque l’activité est rémunératrice, même si parfois il est difficile de se remettre au travail, la motivation est évidente, il faut assurer ses propres ressources financières et celles de son foyer. Pour ce qui concerne les activités bénévoles, les motivations sont différentes et font appel à d’autres aspects de l’être humain comme par exemple l’organisation de ses activités sportives, de ses loisirs, de ses hobbies.

Puis vient pour certains une autre dimension : l’engagement au service des autres dans la vie civile, politique ou religieuse. Et c’est une grande joie chaque année de nous retrouver dans les forums associatifs ; ainsi pour les Echos de Meulan, nous avons participé à ceux d’Hardricourt, Juziers, Tessancourt et Meulan (voir articles en page 4), rencontrant les différents responsables et animateurs d’associations locales et quelques-uns de nos lecteurs, contents pour la plupart, de la nouvelle présentation de notre journal.

Une nouvelle fois, cette année, une évidence est apparue : les associations ont de plus en plus de mal à trouver de nouveaux bénévoles pour poursuivre leurs activités. La demande est toujours là car de nombreux parents ont le souci d’inscrire, en début d’année, leurs enfants dans une activité sportive, de loisir ou spirituelle comme le scoutisme (voir appel page 4), le catéchisme. Mais la relève a du mal à se faire. Imaginez la surprise si faute de bénévoles, on voit les activités associatives s’arrêter les unes après les autres. Je ne veux pas faire preuve de pessimisme mais simplement attirer votre attention. En ce qui nous concerne, nous avons eu la douleur de voir partir pour leur repos éternel, Pierre et Malou Ménier à Meulan (voir hommage en page 5) et Lucette Cabon à Juziers (voir page 10), tous trois bénévoles et dont l’engagement durant leur vie restera un exemple pour nous et la question se pose : qui va les remplacer ?

Alors je fais appel à la conscience de chacun d’entre vous, l’heure est à la mobilisation et à la réflexion : en quoi puis-je être utile ? Dans quelle activité puis-je apporter un peu de mon temps ? Comment puis-je donner le goût à mes enfants de s’engager plus tard dans le bénévolat ? N’attendez pas tout des autres mais venez rejoindre la grande famille des bénévoles du monde associatif, vous y trouverez beaucoup de bonheur.

Yves Maretheu Rédacteur en chef