Géraldine Pauleau, directrice de Synapse-MPT

Merci, madame, de recevoir les Echos de Meulan qui ont toujours le souci de faire connaître les associations de notre secteur, dont la MPT n’est pas des moindres.

Tout d’abord son nouveau nom « Synapse », un peu mystérieux pour nos lecteurs. La définition du dictionnaire « région de contact entre deux neurones » ne nous éclaire pas vraiment.

Ce nom a été choisi à l’unanimité par le bureau de la MPT car il symbolise bien ce qu’elle veut être pour les différentes activités que nous proposons : lien entre les professeurs, les adhérents, le public en général, tous nos partenaires et bien entendu la municipalité. Une connexion « synapse » est une sorte de trait d’union entre différentes entités. Le croquis joint schématise ces relations.

Merci pour ce préambule et le croquis qui nous font bien comprendre votre rôle en tant que directrice ; pouvez-vous maintenant vous présenter à nos lecteurs et tracer votre parcours avant ce poste de directrice de Synapse ?

Je suis originaire du Morvan mais je suis née en Bourgogne à Saulieu où j’ai fait mes études primaires et comme il n’y avait pas de lycée, je me suis retrouvée à Nevers, puis à Bourges quand j’ai entrepris les Beaux-Arts, me spécialisant en photographie ; c’est à Bordeaux que j’ai terminé mes études. Je suis alors professeure d’art au lycée et au collège dans le public et le privé. J’ai toujours travaillé dans « l’animation », entre autres en maisons de retraite, centres de loisirs, villages vacances mais aussi dans le théâtre associatif. Durant deux ans, je suis chargée de tout ce qui concerne la communication au théâtre de « l’Œil-la Lucarne », ce qui implique de créer une programmation théâtrale, des contacts avec la presse, l’organisation de la billetterie, etc. Pendant ces années, j’ai eu deux enfants fille et garçon qui ont aujourd’hui huit et cinq ans et j’ai suivi mon mari dans ses mutations professionnelles.

Enfin j’ai repris un an de formation pour obtenir le DEJEPS (Diplôme d’Etat Jeunesse, Education Populaire et Sportive) ; l’ayant obtenu, j’ai su par Eric Bourguignon qu’un poste se libérait à Juziers ; j’ai posé ma candidature et j’ai été choisie.

Pouvez- vous maintenant nous parler de Synapse-MPT et de votre action en tant que directrice ?

Il y avait un problème avec les statuts de la MPT et j’en ai tout de suite fait part au conseil d’administration car les statuts sont la colonne vertébrale de toute association. Durant un an, nous nous sommes réunis de nombreuses fois pour les refondre et maintenant ils sont très proches de ceux de la Fédération des Maisons des Jeunes et de la Culture. Le choix du nom s’est fait, comme je vous l’ai dit, à l’unanimité du bureau ; en fait, Synapse est une métaphore qui exprime les liens entre les différentes activités et les nombreux membres, entre les gens et tout ce qui se passe de très divers à la MPT, entre la mairie et les différentes associations…

Pouvez-vous nous parler du fonctionnement de Synapse ?

Il faut dire, tout d’abord que c’est « une équipe », que les bénévoles font un travail remarquable. Quant à moi, je travaille pour l’association et c’est elle qui me rémunère et non pas la mairie qui, cependant, soutient Synapse comme les autres associations de Juziers.

Le conseil d’administration se composait l’an passé de onze personnes et d’un bureau de trois membres : une présidente, Sylvie Ledoux, une secrétaire, Marie-Jeanne Alexandre, et une comptable, Joëlle Martineau, pour quatre cent vingt-neuf adhérents et trente activités différentes : loisirs, sport et culture.

Pendant les vacances scolaires, il y a aussi des activités pour les jeunes entre 11 et 17 ans, selon un programme établi à l’avance ; elles se déroulent de 13 heures à 17 heures, animées par l’équipe de Romain Ibba.

Mon rôle, c’est de coordonner l’ensemble des activités et des événements qui se déroulent de près ou de loin à Synapse ; de veiller au bon fonctionnement de l’association aussi bien avec les professeurs (qui font un travail incroyable) qu’avec les adhérents ou les bénévoles. Je propose les diverses activités que j’ai retenues, qu’elles soient régulières ou temporaires comme les salons, mais c’est toujours le bureau qui décide, c’est lui l’organe exécutif.

Personnellement j’aime aller à la rencontre du public, connaître ses besoins, recueillir ses idées. Convaincue que « l’on ne fait pas un puzzle avec des pièces identiques », j’apprécie de travailler avec tout le monde et avancer sur de nouveaux projets.

Quel message aimeriez-vous transmettre à nos lecteurs ?

Ce que je souhaite plus que tout, c’est que Synapse soit le lieu de rencontre de tous les publics, sans exception.

 

Pour toute information, consultez le site : maisonpourtousjuziers.fr