Malou et Pierrot

Vers la fin du mois d’août dernier, Pierre et Malou Ménier nous ont quittés ; ils sont partis à une semaine l’un de l’autre, comme si leurs destins étaient mêlés. Nous leur apportons ici un dernier hommage tout en assurant de nos prières et souhaitant beaucoup de courage à Marie-Pierre et Virginie, leurs filles, à Dominique leur gendre, et à leurs six petits-enfants…

Au revoir Pierrot

Après de nombreuses années de dialyse, il souffrait d’insuffisance rénale, et de longs mois de souffrance, Pierrot, notre Pierrot des « Echos » vient de nous quitter.

Après avoir travaillé dans le domaine de l’automobile, il fut embauché à l’Aérospatiale où il s’occupa d’abord des convois exceptionnels puis rapidement travailla au département des missiles. Il a eu alors l’occasion d’effectuer de nombreuses missions dans les sous-marins dans lesquels il a réalisé plusieurs plongées. Dans les années 50, il rencontra Malou qui lui donna deux filles, Marie-Pierre et Virginie, qui, à leur tour, leur ont apporté six magnifiques petits-enfants, trois garçons et trois filles.

Mais ce n’est pas de sa vie professionnelle, aussi remarquable soit-elle dont nous voulons parler ici, mais plutôt de son dévouement, de sa grande simplicité, de son sens de la répartie, de son humour sans faille et de son amour de la vie.

Au début des années 80, Malou et Pierrot accueillent un séminariste polonais qui termine ses études en France ; de cette rencontre va naître une sorte de jumelage entre la Pologne et plus particulièrement, Terespol, à la frontière de l’ex-URSS et Meulan. Entre 1982, date du premier convoi initié par le Père Blet et Pierrot auquel il a d’ailleurs tenu à participer (il en effectuera plusieurs autres) et 1992, de nombreux convois ont été organisés pour aider les familles nécessiteuses de Terespol. Il faut replacer ces convois dans le contexte de l’époque et de la fracture est-ouest : ils n’étaient pas sans risque !

Non content de participer et d’organiser ces convois, Pierrot va bientôt rejoindre notre équipe des Echos de Meulan. Il y prendra rapidement une place importante, en particulier au moment de la réception du journal et de sa répartition où accompagné de Georges, il apportait chaque deuxième jeudi du mois les journaux aux distributeurs de Meulan Paradis…

Nous n’oublierons pas son sourire et sa constante bonne humeur, au revoir Pierrot…

L’équipe des Echos de Meulan

L’essentiel avec Malou

Comment parler de « Malou » au passé, alors qu’elle est tellement vivante pour nous tous.

Malou était une « personnalité », elle était active, elle est à l’origine de certains projets humanitaires et anima les activités du Secours Catholique de Meulan, dont elle fut pendant longtemps la responsable.

Malou c’était dévouement, rigueur, ténacité, fidélité !

Dévouement pour tous ceux qui rencontraient des problèmes dans leur vie, dans leur famille, accueillis au Secours Catholique, au Foyer de Thun ou signalés à Meulan et ailleurs.

Rigueur pour que tout soit « d’équerre » pour atteindre les objectifs visés.

Ténacité par sa volonté d’aller jusqu’au bout pour trouver une solution aux problèmes des autres. Et cela quitte à passer outre les propositions officielles ou autres jugées trop lentes ou inadaptées, quitte parfois à se faire mal voir…

Réussites en exemple : dans le cadre d’une promesse paroissiale, elle fut volontaire, comme Pierre son mari et d’autres, pour aller aider des familles polonaises chez elles à la frontière de l’ex-URSS, et cela malgré un parcours routier à risques à l’époque. Une fois aussi elle obtint d’une ambassade la prise en charge d’un étranger après des propos très vifs avec l’ambassadeur lui-même, et qui très surpris, accepta !

Fidélité, toute sa vie, à ses engagements de chrétienne, à ses amitiés et surtout à cette personnalité ouverte aux autres.

Quel exemple d’une vie arrêtée brutalement bien trop tôt.

Nous sommes unis avec sa famille en regardant Malou à travers tout ce qu’elle a montré, nous n’oublierons pas Malou !

 Jacques et toute l’équipe du Secours Catholique

Retrouvailles célestes
Le Bon Dieu n’ayant pas voulu les séparer
Appela tour à tour le mari et la femme,
Les accueillant ensemble en son ciel étoilé
Et transformant en joie ce qui était un drame :  
Une certaine joie rayonne dans les Cieux
Fêtant un couple uni qui le peut démarrer;
Dans la félicité enlacés et joyeux
Ils ne comprendraient pas que l’on puisse pleurer :
Que cette certitude illumine votre âme!
Georges Rabaroux, 30août 2017