Errements (pantoum)

Il y a longtemps que nous n’avions pas choisi un poème de notre cher Georges Rabaroux, En voici un qui, nous espérons, vous séduira…

 

Errements (pantoum)

 

Tout doucement je marche, aux caprices du temps,

Sans savoir où je vais avec exactitude,

Et passent les hivers et passent les printemps,

Et ma muse poursuit son chant de solitude ;

 

Sans savoir où je vais avec exactitude,

Je tourne sur moi-même, oiseau dans ma prison,

Et ma muse poursuit son chant de solitude,

Quand le soleil se cache au coin de l’horizon ;

 

Je tourne sur moi-même, oiseau dans ma prison,

Recherchant le flambeau sacré de l’existence…

Quand le soleil se cache au coin de l’horizon,

J’interroge mon âme avec plus d’insistance ;

 

Recherchant le flambeau sacré de l’existence

Je me pose en secret de multiples questions,

J’interroge mon âme avec plus d’insistance :

Quel but poursuis-je donc, que valent mes bastions ?

 

Je me pose en secret de multiples questions,

Sans pouvoir leur trouver d’adéquate réponse…

Quel but poursuis-je donc, que valent mes bastions ?

Tandis que le soleil dans la terre s’enfonce ;

 

Sans pouvoir leur trouver d’adéquate réponse

Je rêve sur mes vers que je voulus chantants… :

Tandis que le soleil dans la terre s’enfonce

Tout doucement je marche, aux caprices du temps !

 

Georges Rabaroux

26 septembre 1967

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