Porte ouvertes à O.R.P.E.A. à Vaux-sur-Seine

Cette porte ouverte ne concernait pas la vie des résidents au sein de la maison de retraite de Vaux-sur-Seine. Nous étions sept personnes intéressées par le sujet suivant : « l’aide aux aidants ».

Qu’est-ce qu’un aidant ?

C’est un proche de la personne à aider, qui peut être le conjoint, un parent, un(e) allié(e) résidant avec elle ou entretenant des liens étroits et stables.

S’engager à devenir l’aidant d’une personne âgée est très important et peut s’avérer difficile.

Quel est le rôle de l’aidant ?

Le rôle de celui-ci intervient dans tous les domaines et les besoins de l’aidée, sur le plan santé comme administratif ; il arrive très souvent que l’aidant se sente « saturé ». Pour cela, des associations lui viennent en aide. Ainsi, « A.Y.D.A. » est l’Action Yvelinoise du Développement de l’Aide aux aidants dont Stéphanie Gautier en est la chargée de mission.

Il nous est expliqué que l’aidant doit savoir faire des pauses et se faire aider par des professionnels qui proposent des soutiens psychologiques. Delphine Libert, psychologue, nous présente le « G.R.Y.N. » qui est le Groupement Réseau Yvelines Nord où travaille une équipe médicale pluridisciplinaire.

Lorsque l’on devient aidant, il faut savoir prendre soin de soi, s’organiser en restant réaliste sur ses propres capacités, s’assurer que ce travail soit compatible avec sa vie de famille et sa profession, lister et prioriser les tâches et activités à accomplir chaque jour. Prévoir un relais pour vous remplacer en cas d’absence ou de vacances (voisins, amis, professionnels, bénévoles et membres de la famille si c’est le cas pour l’aider).

Se former.

Des formations spécialisées existent pour vous guider dans votre rôle d’aidant, apprendre les gestes et postures adaptés afin de vous faciliter la vie habituelle. Accompagner un proche au quotidien en situation de maladie, d’handicap, ou simplement âgé, relève d’un formidable défi. Ce sont aujourd’hui près de 8,3 millions de personnes en France qui sont aidants. Il n’y a pas de profil type mais diverses situations pour lesquelles nous sommes tous concernés. Cette contribution à l’autre relève d’un véritable enjeu de société dont devraient se saisir toutes les politiques de santé de la famille, du travail, du logement mais aussi les entreprises afin que l’aidant soit reconnu et existe au sein de notre société.

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