Hardricourt : cérémonie du 8 mai

8 mai 2025 : célébration du 100ème anniversaire du Bleuet de France et du 80ème anniversaire de la Libération : c’est ce qu’a rappelé Pierre Leveiller, président de la section hardricourtoise de l’UNC, après le mot d’accueil de Yann Scotte, maire d’Hardricourt, qui présidait la cérémonie et la lecture du poème de Paul Eluard Liberté par les enfants de l’école communale. Comme les années précédentes, Pierre Leveiller a ensuite retracé le destin d’un des morts pour la France d’Hardricourt : Georges Emile Gaildrat, quartier-maître télégraphiste dans la marine, voyageant sur le Meknes qui devait le conduire de Southampton à Toulon pour être démobilisé et qui fut torpillé par les Allemands le 24 juillet 1940.

Puis Yann Scotte a évoqué ce que fut la guerre de 39-45 créée par une idéologie barbare avec sa folie destructrice et son cortège de morts, de blessés et de disparus. En citant Pierre Brossolette parlant des morts pour la France : « Ce qu’ils attendent de nous, ce n’est pas un sanglot, mais un élan », il a invité à être fidèle à la mémoire des combattants et ne jamais les oublier ; dans le contexte où le concert des nations est aujourd’hui ébranlé, il a appelé à être vigilant et à cultiver l’amitié entre les peuples, terminant par : « Vive la Paix, Vive la République, Vive la France ! ».

Sabrina Lesage, maire adjoint, a ensuite lu le message du ministre des Armées, qui, face à la reconfiguration des rapports de force actuelle, prône comme modèle la reconstruction de la France après la 2ème guerre mondiale.

Après la lecture des morts pour la France, les enfants de écoles, les représentants de l’UNC, la FNACA, la Compagnie d’Arc d’Hardricourt, la municipalité ont déposé gerbes et fleurs sur le monument à la mémoire d’Elmo Pelton, soldat libérateur d’Hardricourt ainsi qu’au monument aux morts de la commune.

Puis La Marseillaise, jouée par l’Harmonie de Bouafle, toujours fidèle aux commémorations hardricourtoises, a été reprise en chœur et tous ont été invités à partager le pot de l’amitié à l’espace 1901.

Véronique Schweblin

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