Meulan : commémoration de la victoire du 8 mai

Il y avait beaucoup de monde dans le cimetière de Meulan pour participer à cette commémoration du 80ème anniversaire de la victoire du 8 mai 1945. Accompagnés par la fanfare de la Meulanaise, les porte-drapeaux des différentes associations d’anciens combattants et le cortège des officiels ont fait leur entrée avant de se rassembler autour du monument aux morts.

Patrick Dacnenberghen, adjoint au maire en charge du devoir de mémoire, a ensuite excusé notre maire, Cécile Zammit-Popescu, retenue par des obligations familiales et c’est donc lui qui a présidé la cérémonie. C’est ensuite le président de l’Union Nationale des Combattants (UNC), Gilbert Vinter, qui a pris la parole. Dans son allocution, il a tenu à rappeler le contexte de cette fin de guerre, la grande souffrance des familles qui avaient perdu des êtres aimés et tous les morts et blessés civils victimes très souvent des bombardements. Deux représentantes du conseil municipal des enfants ont lu le poème de Paul Eluard Liberté, puis deux membres du conseil municipal des jeunes ont proposé un nouveau texte très émouvant de ce grand poète Gabriel Péri, un poème qui commence par le fameux « Aujourd’hui, un homme est mort… ».

Après le message officiel du ministre des Armées, Sébastien Lecornu, et de Patricia Mirailles, ministre déléguée chargée des Anciens Combattants, lu par Patrick Dacnenberghen, plusieurs gerbes ont été déposées devant le monument aux morts. D’abord celle de l’UNC par Gilbert Vinter, puis celle de la FNACA et celle des conseillers départementaux et enfin celle de la mairie, à chaque fois, dans un geste très symbolique, deux enfants accompagnaient la personne qui portait la gerbe. Ce fut ensuite la longue litanie des personnes mortes pour la France, à la suite de laquelle on put entendre la lugubre sonnerie aux morts. Après une minute de silence en mémoire de toutes ces personnes disparues, le public, accompagné par la Meulanaise, a entonné une énergique Marseillaise.

Le maitre de cérémonie a ensuite invité le public à le rejoindre dans une salle de la mairie pour partager le pot de l’amitié avant que le cortège ne quitte le cimetière au son du Chant des partisans joué avec brio par la fanfare.

Jannick Denouël

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