What a wonderful world !

Ce titre de chanson, chantée par Louis Armstrong, Quel monde merveilleux, vous l’avez très certainement entendu à la radio ou ailleurs. Nos vacances se sont terminées ou sont en passe de l’être et j’espère que vous avez pu prendre le temps, avec le repos, de regarder et d’écouter le monde dans lequel nous vivons. La beauté du monde qui nous est donné par Dieu ne peut nous laisser indifférents. La richesse des relations entre les peuples dans ce qu’elle peut exprimer comme relation d’amour doit être source de joie car chacun y est associé dans la mesure où chacun d’entre nous y participe.

C’est l’objet de la chanson, citée en titre de cet article et dont je vous propose la traduction ci-dessous :

« Je vois des arbres verts, des roses rouges aussi,

Je les vois fleurir pour moi et pour toi et je me dis

Quel monde merveilleux.

Je vois un ciel bleu et des nuages blancs

Des jours bénis lumineux, des nuits sombres et sacrées

Et je me dis en moi-même, quel monde merveilleux !

Les couleurs de l’arc-en-ciel si jolies dans le ciel sont aussi sur les visages des gens qui passent

Je vois des amis qui se serrent la main en disant « comment vas-tu » ?

Ils disent vraiment « je t’aime ».

J’entends les bébés pleurer, je les regarde grandir, ils apprendront beaucoup plus que je ne le saurai jamais

Et je me dis : quel monde merveilleux !

Oui, je me dis : quel monde merveilleux ! »

Le regard et la pensée du poète nous rappelle ce que nous devrions être, c’est-à-dire des gens emplis d’amour, de respect mutuel et de préservation de la maison que Dieu nous a donnée pour nous y épanouir.

Dans ce contexte, les peuples ne peuvent que vivre en paix et en harmonie.

Alors que voyons-nous aujourd’hui ? Des guerres motivées par la soif de pouvoir, de conquêtes et d’influences idéologiques. Si nous regardons nos sociétés d’aujourd’hui, nous pouvons constater que ce qui guide bon nombre de personnes, c’est la soif du gain, des jouissances en tout genre sans se préoccuper de son entourage qu’il soit humain ou environnemental. Dans cet égoïsme, aveuglés par ces quêtes sans finalité, quel est notre avenir ? Alors le poète est-il utopique ? La réponse ne m’appartient pas, elle dépend de chacun d’entre nous à qui il appartient de réfléchir et de voir où se trouvent nos intérêts, non pas individuels mais communautaires, pour le bien de chacun et son épanouissement. N’oublions pas nos enfants et petits-enfants, quel monde allons-nous leur laisser ? Que voulons-nous, un monde totalement pollué, un monde de violence et de mort alors que l’amour c’est la Vie ?

Comme le chantaient les Compagnons de la chanson dans les années soixante : « Si tous les gars du monde devenaient de bons copains et marchaient la main dans la main, le bonheur serait pour demain ».

Yves Corvisy

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