Cérémonie du 11 novembre à Vaux

La municipalité de Vaux- et l’association AVRIL ont organisé le 11 novembre dernier la 103ème cérémonie commémorative du 11 novembre 1918 et le 100e anniversaire du monument aux morts. Nombreux sont ceux qui sont venus honorer les morts de la guerre 1914-1918 et les morts pour la France plus récents ; ainsi,  il y avait des enfants et des jeunes scolaires, dont les membres du conseil municipal des jeunes, les porte-drapeaux, des représentants en tenue de poilus du 86ème régiment d’infanterie de ligne (1), le père Eric Duverdier, curé du groupement paroissial de Meulan-Triel, des membres du conseil municipal et des habitants.

La cérémonie, ordonnancée par Patrice Lepage, conseiller en charge du protocole, commença par la levée des couleurs, puis la lecture de l’hommage à tous les « morts pour la France » de Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées chargée de la mémoire et des anciens combattants. Une phrase a particulièrement retenu notre attention en ce jour du 100ème anniversaire du monument aux morts : « les noms gravés sur nos monuments aux morts nous rappellent constamment les valeurs d’honneur de courage de dévouement et de bravoure, il nous rappelle la fraternité d’armes », ainsi que la conclusion : « aujourd’hui dans un même mouvement la France reconnaissante fait cortège au cercueil d’Hubert Germain jusqu’à la crypte du mémorial de la France combattante au Mont Valérien. Selon la volonté du général de Gaulle, l’ultime compagnon de la libération y reposera. Dernier dans la mort, parmi les premiers de 1940, Hubert Germain est le porte-étendard des mille trente-huit illustres qui ont tant fait pour l’idéal de liberté et l’esprit français. La flamme des compagnons s’est éteinte mais nous sommes dépositaires de ces braises ardentes. Entretenons-les sans cesse, ravivons-les inlassablement en honorant ceux qui donnent leur vie pour la France ceux qui la servent avec dévouement et courage ».

Puis ce fut au tour de Jean-Claude Bréard,  maire de Vaux, de lire le discours du 26 juin 1921 d’Auguste Dolnet, maire de Vaux de 1913 à 1929, pour l’inauguration du monument aux morts. Des descendants de la famille d’Auguste Dolnet ont honoré de leur présence pour cette cérémonie du centenaire.

La commémoration se poursuivit par l’émouvante lecture de lettres échangées entre les frères Henri et Gaston Moreau, deux jeunes Vauxois, le plus jeune, blessé grièvement à la tête par un tir ennemi, perdra la vie le 7 septembre 1917. Ensuite les enfants de l’école lurent des poèmes et les jeunes conseillers énumérèrent les noms des combattants inscrits sur le monument érigé à leur mémoire. La cérémonie se termina par le traditionnel dépôt de gerbes de la FNACA, de  la municipalité, des conseillers départementaux puis pas la sonnerie aux morts et la Marseillaise.

Dépôts de plaques sur des tombes de personnalités vauxoises

La cérémonie officielle a été suivie du dévoilement par le maire de plaques sur des tombes de personnalités vauxoises : Christiane Lagier, ancienne maire de Vaux; Michel Knapp-Ziller, ancien adjoint au maire de Vaux et Guy Mansuy, figure de la vie associative locale.

Une exposition pour le centenaire du monument aux morts

Après les commémorations, une exposition sur l’histoire du monument aux morts de Vaux préparée par l’Association Vauxoise de Recherches et d’Initiatives Locales (AVRIL), a été inaugurée par les élus municipaux à l’Espace Marcelle-Cuche (89 rue du Général de Gaulle).

Cette exposition « Centenaire du monument aux morts » s’est terminée le 30 novembre dernier ; elle a réuni des objets de l’époque et en particulier des petits objets réalisés dans les tranchées, des courriers, des photos de poilus et une vidéo.

Nous mesurons chaque année l’importance de ces commémorations et principalement cette année avec la disparition du dernier compagnon de la libération. Merci à tous ceux qui s’investissent pour que « vive le souvenir » en honorant ceux à qui on doit notre liberté.

Yves Maretheu

  • Le 86e régiment d’infanterie de ligne a participé à la campagne de Lorraine à la bataille de la Marne, Verdun, bataille de la Somme ; le 11 novembre 1918, il est en secteur sur la Meuse. 50 officiers ,125 sous-officiers,128 caporaux, 1508 soldats sont morts au champ d’honneur

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