Confinement et relations avec les autres.

Nous vivons en ces jours des moments éprouvants. La pandémie qui frappe le monde et la présence de ce virus tapi à la porte de nos maisons, prêts à nous infecter et l’obligation de confinement font que nos vies se trouvent totalement bouleversées.

Chacun ressent dans son cœur l’oppression de l’événement qui pèse sur nos épaules, l’inquiétude de savoir si la maladie va nous toucher dans notre corps ou si elle a déjà touché nos proches, attendre avec angoisse leur guérison rapide.

La tentation peut être grande de se replier sur soi avec le risque de s’isoler et de ne plus être acteur dynamique dans le monde qui nous entoure. Un autre virus nous menace, l’égoïsme !

Nous, chrétiens, nous ne pouvons faire autrement que de vivre, même à distance, en communauté d’esprit et de prière avec tous ceux qui souffrent de la maladie virale.

Notre prière leur est ouverte ainsi qu’à ceux qui n’ont pas survécus. Notre soutien matériel et spirituel va également au corps médical, aux auxiliaires de vie à ceux qui œuvrent pour briser l’isolement des plus faibles.

Chacun à son niveau, avec ses propres moyens et compétences, dans le respect des instructions gouvernementales de confinement, peut apporter son aide. De simples gestes suffisent au réconfort comme par exemple un appel téléphonique, des paroles bienveillantes et encourageantes, une démarche à effectuer pour autrui, un peu de ravitaillement et beaucoup de chaleurs humaines.

N’oublions pas :  » le sourire se voit au téléphone, même sans écran vidéo » et le sourire peut beaucoup pour les cœurs qui souffrent. Cette union dans la solidarité nous rendra plus forts, plus proches de Dieu car c’est le signe de l’amour partagé.

N’oublions par ce que nous dit Jésus : « tout ce que vous faites au plus petit d’entre les miens c’est à moi que vous le faites ».

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