JEAN MALLET, maire de Mézy

Après une élection sans surprise, puisque comme en 2008, il n’y avait qu’une liste, vous voilà installé après deux mandats, l’un de conseiller en 1983 et un de 1er adjoint en 1989, pour la quatrième fois dans le fauteuil du maire. Ce qui vous fera trente-sept ans au service de la commune.

Vous aviez pourtant  indiqué en 2008 que ce serait votre dernier mandat.

Pouvez-vous nous dire ce qui a motivé ce nouvel engagement ?

En premier lieu la nécessité de faire face rapidement à la turbulence de l’intercommunalité puisque en septembre 2014, il faut présenter un projet d’intercommunalité regroupant au minimum 200 000 habitants. Par ailleurs, mon élection au conseil régional en 2010 m’a permis d’avoir un autre regard sur un certain nombre de problèmes. Ces éléments m’ont conduit à postuler pour un nouveau mandat municipal ; par contre, je ne renouvellerai pas mon engagement à la Région lors des élections l’an prochain.

Au niveau de la communauté d’agglomération Seine & Vexin, il y a un conseil des maires qui fixe les grandes lignes de l’action intercommunale. Siégeant à ce conseil des maires, j’ai décidé de céder ma place de conseiller communautaire à un adjoint qui  pourra siéger au bureau de cette instance.

Comment se présente votre nouveau conseil ?

L’équipe comprend douze anciens élus et sept nouveaux. Le conseil a fixé le nombre d’adjoints à cinq et celui de conseillers délégués à deux. Ils ont été élus en même temps que le maire au cours de la séance du conseil municipal du 28 mars 2014.

Comment vous situez-vous vis-à-vis de l’évolution de l’habitat ?

Il nous reste peu de possibilités de construction hormis des emplacements réservés pour les logements sociaux. Néanmoins nous sommes confrontés à une demande de divisions de terrains souvent excessives par des gens qui quittent Mézy. Il faut freiner ce phénomène. En ce qui concerne les logements sociaux, nous avons rempli nos obligations triennales 2011-2013 avec le programme « La Loge » sur l’avenue Châteaubriand. D’ores et déjà, nous travaillons sur la prochaine obligation triennale 2014-2016 qui devrait être de l’ordre de trente logements sociaux à construire.

Que sera le devenir de la propriété Paul Poiret (Popesco) ?

Pour éviter une vente publique avec un morcellement de la propriété, nous avons contacté la SAFER. Dans le cadre de ses missions, elle est prête à négocier la reprise de l’ensemble, à élaborer un cahier des charges précis sauvegardant la cohésion de la propriété et à chercher un repreneur. Il y a déjà un candidat fortement intéressé mais il est un peu tôt pour en parler.

Quels sont les grands axes de travail envisagés au cours des six années à venir ?

Elles vont être extrêmement chargées : finir l’extension de l’école, assurer la défense des intérêts de la commune dans le cadre d’une intercommunalité encore élargie, maîtriser l’urbanisme, approfondir la réflexion sur la réforme des rythmes scolaires qui ne pourra trouver sa véritable dimension que lorsque nous disposerons de locaux supplémentaires, épauler les initiatives des associations et poursuivre notre volonté de communiquer avec les habitants notamment en lançant des réunions de secteurs.

Peut-on espérer une amélioration de la circulation dans le village ?

Aujourd’hui nous avons deux problèmes : la vitesse et le stationnement. S’il n’y avait pas autant d’incivisme dans ce domaine, je reste  persuadé que la circulation ne se passerait pas si mal. C’est au niveau de chaque habitant de respecter les limitations de vitesse et de stationner leurs véhicules dans leur propriété lorsque cela est possible. Là encore, c’est par le dialogue que l’on devrait y parvenir.

                                                                                                   (Propos recueillis par Geneviève Lacotte)

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