Habemus papam … nous avons un pape
C’est avec une grande émotion que nous avons assisté, le 8 mai dernier, tout d’abord à la traditionnelle fumée blanche, puis à l’annonce du nouveau pape et enfin à l’apparition au balcon de la basilique Saint-Pierre de Rome, du successeur du pape François, le cardinal américano-péruvien Mgr Robert Francis Prevost. Né à Chicago en 1955, il s’est illustré par un parcours international entre missions aux Etats-Unis et surtout au Pérou, responsabilités à la tête de l’Ordre de Saint-Augustin et hautes fonctions au Vatican. Polyglotte, canoniste et homme de dialogue, il a été nommé cardinal en 2023, avant d’accéder à la tête du Dicastère pour les évêques et d’être élu pape.
On ressentait également une forte émotion chez Mgr Robert Francis Prevost, qui a choisi le nom de Léon XIV, lorsqu’il est apparu devant les milliers de personnes rassemblées sur la place saint Pierre et au-delà. « La paix soit avec vous tous » … « Dieu nous aime, Dieu vous aime tous, et le mal ne prévaudra pas ! Nous sommes tous entre les mains de Dieu. C’est pourquoi, sans crainte, unis main dans la main avec Dieu, et les uns avec les autres, allons de l’avant. Nous sommes les disciples du Christ. Le Christ nous précède. Le monde a besoin de sa lumière ».
Il dira le lendemain à la messe avec les cardinaux : « Aujourd’hui encore, nombreux sont les contextes où la foi chrétienne est considérée comme absurde, réservée aux personnes faibles et peu intelligentes ; des contextes où on lui préfère d’autres certitudes, comme la technologie, l’argent, le succès, le pouvoir, le plaisir. Il s’agit d’environnements où il n’est pas facile de témoigner et d’annoncer l’Évangile, et où ceux qui croient sont ridiculisés, persécutés, méprisés ou, au mieux, tolérés et pris en pitié. Et pourtant, c’est précisément pour cette raison que la mission est urgente en ces lieux, car le manque de foi entraîne souvent des drames tels que la perte du sens de la vie, l’oubli de la miséricorde, la violation de la dignité de la personne sous ses formes les plus dramatiques, la crise de la famille et tant d’autres blessures dont notre société souffre considérablement ».
Nous rendons grâce pour ce nouveau pape qui nous transmet la Paix du Christ. Puissions-nous la partager avec tous nos frères et sœurs en ce monde.
Yves Maretheu, rédacteur en chef